Cordier, L.F., Kalaris, K., Rakotonanahary, R.J.L., Rakotonirina, L., Haruna J., Mayfield, A., Marovavy, L., McCarty, M.G., Tsirinomen'ny Aina, A., Ratsimbazafy, B., Razafinjato, B., Loyd, T., Ihanatamalala, F., Garchitorena, A., Bonds, M.H., Finnegan, K.E. (2020). Health Systems & Reform ; 6(2):e1841437.
Résumé :
Les soins de santé sont plus efficaces lorsque les besoins en soins primaires de base d'un patient sont satisfaits aussi près de chez lui que possible, les soins avancés étant accessibles en cas de besoin. Dans le district d'Ifanadiana, à Madagascar, une collaboration entre le ministère de la Santé publique (MSP) et PIVOT, une organisation non gouvernementale (ONG), favorise les réseaux de soins (NOC) pour soutenir des soins de haute qualité, centrés sur le patient. Le système de santé du district comporte trois niveaux de soins : communauté, centre de santé, hôpital de district ; un hôpital régional est disponible pour les services de soins tertiaires. Nous explorons la collaboration MoPH/PIVOT à travers une étude de cas qui se concentre sur les éléments notables de la collaboration dans les quatre domaines du CNO : (I) accord et environnement favorable, (II) normes opérationnelles, (III) qualité, efficacité et responsabilité, (IV) apprentissage et adaptation. Dans le domaine I, nous décrivons les accords formels entre le MoPH et le PIVOT et le processus d'engagement des communautés dans la création d'un CNO efficace. Le domaine II traite de l'orientation des patients à tous les niveaux du système de santé et des améliorations à apporter à la préparation des installations et à la disponibilité des services. Dans le domaine III, la collaboration donne la priorité à la communication et à la supervision pour soutenir la qualité clinique, ainsi qu'au soutien social des patients. Le domaine IV se concentre sur l'évaluation, la recherche et l'utilisation des données pour modifier les programmes afin de mieux répondre aux besoins de la communauté. L'étude de cas, organisée selon les domaines du cadre des CNO, démontre qu'une collaboration entre le ministère de la santé et une ONG peut créer des CNO efficaces dans un district éloigné à l'accessibilité limitée et faire progresser le programme du pays pour atteindre la couverture sanitaire universelle.